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Livre Blanc Cloud & Nouveaux Usages de l'IT

En partenariat avec : IPANEMA TECHNOLOGIES et SAP


Après un premier livre blanc sur le cloud en 2010, l'EBG a cherché à faire un bilan, 5 ans après, de ce phénomène qui change profondément la manière de gérer les systèmes d'information des entreprise et le rôle de la DSI.

 
Nous avons donc interrogé 30 décideurs d'entreprises sur la vision qu'ils ont des différents avatars du cloud, sur leurs projets, leurs ambitions mais aussi sur leurs craintes face à la direction que prend actuellement le nuage.
 
Il entre actuellement par toutes les portes de l'entreprise, poussé énergiquement par les éditeurs et plébiscité par les utilisateurs du Marketing, des Achats, des Ventes..
 

Ont participé à l'édition 2015 du Livre Blanc Cloud & Nouveaux Usages de l'IT :

20 Minutes - Accor - Air France-KLM - Air Liquide - Alten - Bayard Presse - Bouygues Telecom - celio* - EDF - GfK - Groupe AB Télévision - Groupe Bel - Ingérop - JCDecaux - L'Oréal - LaSer Cofinoga - Louvre Hôtels - LVMH - Mapa Spontex - Orange - Saint-Gobain - Sodexo - Total - UGC



INTRODUCTION :
 
Avec le cloud, on ne possède plus les ressources informatiques, on les loue quand on en a besoin. Les témoins qui s'expriment dans ce livre blanc s'accordent à dire que c'est moins cher et bien plus pratique. Ils peuvent louer des serveurs au travers des offres IaaS (Infrastructure as a Service), des applications en SaaS (Software as a Service) et même des datacenters entiers avec toute la logique de fonctionnement nécessaire aux applications, c'est ce qu'on appelle le PaaS (Platform as a Service). Toutes ces ressources s'exécutent sur Internet, ailleurs, dans des datacenters dont on ne connaît pas forcément la localisation. On ne fait plus que les utiliser à distance. Et si cet ailleurs effraie les grandes organisations, elles peuvent toujours créer un prestataire de cloud interne, comme l'ont fait Air France ou EDF.
 
Dans le premier chapitre de ce livre blanc, nous nous intéresserons aux cas de ces entreprises qui ont adopté des offres de cloud IaaS. Nous verrons que si certaines sont passées par des offres dites publiques aux prix très attractifs (Amazon AWS, en particulier, mais il existe aussi Microsoft Azure, Google Cloud Engine, ou encore les français OVH, Numergy, Cloudwatt...), d'autres ont préféré opter pour des offres privés. La raison ? La garantie d'une prestation sur mesure. En effet, dans les offres de cloud IaaS privés, les serveurs virtuels qu'utilise une entreprise sont exécutés sur des machines physiques que le prestataire réserve à cette entreprise. Il y a dès lors la possibilité de mieux négocier les prix, d'avoir une offre moins générique, voire d'être conforme avec des réglementations sectorielles très strictes.
 
Nous nous sommes aperçus que dans pratiquement tous les cas, l'utilisation d'une offre cloud nécessitait des développements spécifiques, tantôt pour faire le lien avec une partie du système d'information resté en interne, comme pour avoir le loisir de jongler entre différentes offres externes. Voire juste parce que le passage au cloud est l'occasion de repenser le système d'information en mieux ! On bascule alors plus ou moins dans le monde du PaaS, même si peu d'entreprises emploient ce terme.
 
Nous avons tiré deux autres enseignements de nos rencontres. D'une part, confier ses serveurs à un prestataire implique d'avoir confiance en lui. Or, plusieurs entreprises ne franchissent justement pas le pas car elles considèrent cette confiance comme toute relative. D'autre part, les prix attractifs présentés s'accompagnent souvent de coûts cachés, principalement dus aux développements annexes ou encore au choix de solutions plus spécifiques que celles proposées dans le catalogue de base du prestataire de cloud IaaS.

 

Le second chapitre est consacré aux retours d'expérience liés aux applications cloud, ou SaaS. Pour la plupart des entreprises que nous avons rencontrées, le SaaS est juste une manière bien plus simple de déployer les nouvelles applications. Cela dit, elles sont parfaitement conscientes que le mode SaaS, qui donne accès à des applications prêtes à l'emploi partout dans le monde, leur permet d'uniformiser leur flotte applicative dans toutes les filiales, voire donne une coloration de modernité à leur image de marque.

 

Deux produits tirent la couverture à eux : la solution de CRM Salesforce, qui doit bien plus son succès à ses fonctions de gestion de la relation commerciale qu'au fait qu'elle fonctionne en cloud, et Microsoft Office 365, qui tient lieu d'évolution naturelle de la suite Office que toutes les entreprises utilisaient déjà.

 

Mais, comme dans le cas de l'IaaS, le mode SaaS impose des développements spécifiques, pour que les données circulent entre toutes les applications (ce qui coûte). Également, impossible de faire l'impasse sur une vraie gestion de la relation contractuelle avec le fournisseur. À ce sujet, pratiquement tous nos témoins nous ont révélé que la rédaction du contrat qui formalise l'utilisation d'une application SaaS est un vrai chantier en soi. Particulièrement parce que les applications SaaS traitent les données de l'entreprise en dehors de son enceinte et que tout le monde s'inquiète de leur sécurité, voire de leur récupération, quand elles sortent.

 

Dans le troisième chapitre, nous avons souhaité nous intéresser aux conséquences de l'utilisation d'une offre cloud sur l'organisation de l'entreprise. Elles sont de quatre types. Le cloud satisfait généralement les utilisateurs, car il simplifie leur travail. En revanche, il engendre du Shadow IT. C'est-à-dire qu'il est si simple de souscrire à une offre cloud - il suffit de saisir un numéro de carte bancaire - que les directions métiers sont à présent susceptibles de déployer des ressources sans même passer par la DSI. Cela pourrait alors poser des problèmes de gouvernance, ou même d'impossibilité de raccrocher les wagons de données à posteriori. Les DSI que nous avons interviewés ont exclusivement rencontré ce cas avec des applications SaaS et ils ont tous une méthode bien à eux pour endiguer le phénomène.

 

Autre type de conséquences, le passage à des ressources en cloud pose la question du devenir des personnels qui étaient charge des ressources locales. Tous les DSI, à l'exception de deux, nous ont assurés que les équipes qui ne branchent plus de câbles ou n'installent plus d'applications poursuivent leur carrière dans l'entreprise à des fonctions plus nobles. Le plus souvent autour de l'organisation des nouveaux projets IT en proche partenariat avec les métiers. Fabrice Benaut, l'ex DSI de GfK, n'y croît pas. Selon lui, les comités de direction ont tôt fait d'inclure dans la réduction des coûts promise par le cloud, celle des équipes techniques. Jean- Christophe Lalanne, le Directeur Général Adjoint et DSI d'Air France-KLM, prend la situation très au sérieux et nous a confié travailler d'arrache-pied avec les partenaires sociaux pour respecter des équipes qui ont toujours été loyales.

 

Dans le quatrième chapitre, enfin, nous faisons un focus sur ces grandes entreprises qui n'abandonnent pas la technique et qui, au contraire, profitent des technologies du cloud pour bâtir leur propre usine numérique du futur. L'après datacenter, avec des fonctions aussi avancées que celles des offres Amazon, Microsoft ou Google, mais en gardant en interne la maîtrise complète de tous les processus.

 

 

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